Deux hommes, chacun à un bout de l’Europe, qui nous parlent des racines chrétiennes cette semaine. L’un a eu droit à une très large couverture médiatique et a pu exposer longuement ses idées. L’autre n’a été relayé que discrètement dans notre pays. Le premier est le polémiste Éric Zemmour, dont le livre paru cette semaine et complaisamment cité un peu partout nous met en garde contre une perte de notre identité et notre culture chrétienne face aux étrangers de toute sorte. Le second, c’est le pape François , pour affirmer tout l’inverse, exhortant les chrétiens à ne pas s’enfermer dans une forteresse identitaire, mais à accepter le dialogue et la diversité. Il ne sert à rien de pousser trop cette opposition, ne serait-ce que parce que les arguments du premier ne méritent guère de lignes ici. Et que le second, le pape François, ignore tout d’Éric Zemmour. Mais c’est bien à cette même veine d’un populisme identitaire, incarnée en Hongrie par le premier ministre, le protestant Viktor
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